Après ce samedi la qualification des relayeuses du 4x400m tricolore qui durent beaucoup s'employer pour terminer troisièmes de leur série en 3’24’’86 (qualification directe des trois premières équipes) devancées par les Etats-Unis (3’23’’05) et la Grande-Bretagne (3’23’’90).
Le dimanche alors qu'elles étaient en course pour le podium, soudain, la chute «Je prends une balayette par derrière, je m’éclate par terre et j’ai du mal à me relever.» Contrairement à ce que pourrait laisser penser ses propos,Agnès Raharolahyne pratique pas le combat de rue mais l’athlétisme. Et ce récit est celui des derniers mètres de son tour de piste, avant de transmettre le témoin àFloria Gueïen finale du 4x400m. Victime d’un croche-pied involontaire de la concurrente nigériane, la Nantaise n’a pu éviter la chute, alors que la France était en course pour le podium. «On n'a rien compris, on a vu Agnès faire un roulé-boulé», retrace Marie Gayot, spectatrice aux premières loges de ce cruel coup du sort. A la lutte pour la quatrième place avec la Russie, quelques mètres derrière les Britanniques, les Bleues (Estelle Perrossier, Marie Gayot,Agnès RaharolahyetFloria Gueï) voyaient tous leurs espoirs de médaille s’envoler. Un crève-cœur, alors qu’une folle remontée de Gueï, dans la lignée de celle des championnats d’Europe de Zurich, était envisageable. Leur chrono final malgré une chute - 3’26’’45 pour une septième place - laisse imaginer le potentiel du quatuor tricolore. LaGrande-Bretagne(3’23’’62), troisième d’une course remportée au finish par laJamaïque(3’19’’13) au finish devant lesEtats-Unis (3’19’’44), ne réalise pas un chrono stratosphérique.
On s’attendait à retrouver les Françaises abattues. Mais c’est la tête haute qu’elles se sont présentées devant les médias, un discours combatif à la bouche. « Ce sont les aléas de la course, on ne pouvait rien faire, constate Marie Gayot. C’est malheureux mais c’est tombé sur nous. Forcément, il y a une pointe d’amertume. Mais la déception va rapidement laisser la place à de la motivation pour l’année prochaine ».
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