Athlétisme Magazine n°605, retour sur les jeux olympiques de Paris 2024, vient de paraître
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Actualités
Des AXONAIS aux JO de RIO
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25 Août 2016 - Jean-François DELEAU (Secrétaire Général CD02)
Comme sur le générique d'un film, nous avons retrouvé sur le stade olympique quelques axonais avec dans l'ordre d'apparition Kafétien Gomis, Yohann Diniz et Marie Gayot sans oublier le gasiaquois Laurent Saviard qui rêvait depuis fort longtemps de participer aux "JO".
C'est en tant que bénévole sur le stade d'échauffement que Laurent a officié durant toutes les épreuves d'athlétisme. Tour à tour accompagnant les athlètes lors
de leur échauffement, ou encore réceptionnant les perches des plieurs de gaule..., Laurent a multiplié les rencontres de "star" actuelles (un certain Usain Bolt par
exemple) mais aussi certaines gloires passées de notre sport (le sauteur en hauteur volant suédois Stefan
Holm, champion olympique 2004 à Athènes et auteur d'un record personnel à
2m40 !) ...
Après le concours de qualification (8e performance avec 7m89) qui lui a permis d'accéder à la finale « Le déroulement a été un peu différent de d’habitude. Déjà, je n’ai
pas mordu de sauts, vous pouvez le noter. Comme quoi, j’ai bien
travaillé pendant ces quelques semaines et, en douze ans, j’ai
progressé, même si la performance n’est pas pareille (ndlr : il avait
été éliminé avec 7m99 m en qualifications des J.O d’Athènes en 2004).», le saint-quentinois Kafétien Gomis (licencié au Lille Métropole Athlétisme) avait déjà rempli une partie de ses objectifs.
« Finaliste olympique, c’est déjà un bon point pris. Je me suis battu pour monter sur le podium. Mais aujourd’hui, ça n’a pas suffi. Je n’ai pas de regrets, contrairement à l’année dernière par exemple. J’avoue qu’au sixième essai, je commençais à être rincé (8e avec 8m05, son meilleur saut de la saison estivale). Je n’avais plus de jus. Je peux vous dire que mon corps tirait dans tous les sens. C’est peut-être parce que je suis allé au bout de mois aujourd’hui. J’y suis allé avec les tripes, j’ai donné tout ce que j’avais. Rendez-vous en 2020, même si ça risque de faire un peu loin. Mais on ne sait jamais ! Si je continue à progresser comme ça, la prochaine fois, ça sera le podium. Je reviendrai encore et encore, jusqu’à ce que je reparte avec une Marseillaise ou une médaille. L’an prochain, vous me reverrez, vous pouvez compter sur moi ! »
Yohann Diniz, le résident soissonnais a connu un calvaire lors d'un très spectaculaire 50km marche avec son lot d'images très forets, épreuve dont il était logiquement l'un des favoris.
Sous le
soleil, le Slovaque Matej Toth a remporté l'or devant l'Australien Jared
Tallent et le Japonais Hirooki Arai mais la course a notamment été
animée par la détresse de Yohann Diniz.
Yohann, auteur d'un début de course spectaculaire en ayant compté près de deux minutes d'avance sur ses poursuivants et menant encore à mi-course, victime de gros problèmes gastriques suite à l'absorption d'eau trop fraîche et même d'une chute causée par un malaise, a insisté pour terminer l'épreuve au prix d'un grand courage et d'une grande souffrance autant morale que physique et franchir la ligne d'arrivée, une première pour le rémois en trois participations aux Jeux, à une néanmoins belle 7e place en 3h46'43".
« On est déçues. Depuis les Europe, toutes les équipes ont élevé
leur 
niveau. Elles ont pu sortir le jour des Jeux des 3’24, 3’25". Ça n’a
pas été notre cas. On était un relais en pleine progression et on
voulait terminer cette olympiade en apothéose. C’est raté ! Les autres
équipes étaient meilleures que nous aujourd’hui. Ce qui est assez
compliqué, c’est qu’on n’avait pas couru depuis un mois. On est arrivées
dans l’arène sans repères chronométriques, si ce
n’est le stage préparatoire. On était déterminées mais ça n’a pas
suffi. » tells sont les premiers mots de Marie Gayot après l'élimination du relais français (5e de sa série en 3'26"18).
Félicitations à ces quatre beaux champions et au plaisir de les revoir lors de prochaines échéances.
C'est en tant que bénévole sur le stade d'échauffement que Laurent a officié durant toutes les épreuves d'athlétisme. Tour à tour accompagnant les athlètes lors
de leur échauffement, ou encore réceptionnant les perches des plieurs de gaule..., Laurent a multiplié les rencontres de "star" actuelles (un certain Usain Bolt par
exemple) mais aussi certaines gloires passées de notre sport (le sauteur en hauteur volant suédois Stefan
Holm, champion olympique 2004 à Athènes et auteur d'un record personnel à
2m40 !) ... Après le concours de qualification (8e performance avec 7m89) qui lui a permis d'accéder à la finale « Le déroulement a été un peu différent de d’habitude. Déjà, je n’ai
pas mordu de sauts, vous pouvez le noter. Comme quoi, j’ai bien
travaillé pendant ces quelques semaines et, en douze ans, j’ai
progressé, même si la performance n’est pas pareille (ndlr : il avait
été éliminé avec 7m99 m en qualifications des J.O d’Athènes en 2004).», le saint-quentinois Kafétien Gomis (licencié au Lille Métropole Athlétisme) avait déjà rempli une partie de ses objectifs.« Finaliste olympique, c’est déjà un bon point pris. Je me suis battu pour monter sur le podium. Mais aujourd’hui, ça n’a pas suffi. Je n’ai pas de regrets, contrairement à l’année dernière par exemple. J’avoue qu’au sixième essai, je commençais à être rincé (8e avec 8m05, son meilleur saut de la saison estivale). Je n’avais plus de jus. Je peux vous dire que mon corps tirait dans tous les sens. C’est peut-être parce que je suis allé au bout de mois aujourd’hui. J’y suis allé avec les tripes, j’ai donné tout ce que j’avais. Rendez-vous en 2020, même si ça risque de faire un peu loin. Mais on ne sait jamais ! Si je continue à progresser comme ça, la prochaine fois, ça sera le podium. Je reviendrai encore et encore, jusqu’à ce que je reparte avec une Marseillaise ou une médaille. L’an prochain, vous me reverrez, vous pouvez compter sur moi ! »
Yohann Diniz, le résident soissonnais a connu un calvaire lors d'un très spectaculaire 50km marche avec son lot d'images très forets, épreuve dont il était logiquement l'un des favoris. Sous le
soleil, le Slovaque Matej Toth a remporté l'or devant l'Australien Jared
Tallent et le Japonais Hirooki Arai mais la course a notamment été
animée par la détresse de Yohann Diniz.Yohann, auteur d'un début de course spectaculaire en ayant compté près de deux minutes d'avance sur ses poursuivants et menant encore à mi-course, victime de gros problèmes gastriques suite à l'absorption d'eau trop fraîche et même d'une chute causée par un malaise, a insisté pour terminer l'épreuve au prix d'un grand courage et d'une grande souffrance autant morale que physique et franchir la ligne d'arrivée, une première pour le rémois en trois participations aux Jeux, à une néanmoins belle 7e place en 3h46'43".
« On est déçues. Depuis les Europe, toutes les équipes ont élevé
leur niveau. Elles ont pu sortir le jour des Jeux des 3’24, 3’25". Ça n’a
pas été notre cas. On était un relais en pleine progression et on
voulait terminer cette olympiade en apothéose. C’est raté ! Les autres
équipes étaient meilleures que nous aujourd’hui. Ce qui est assez
compliqué, c’est qu’on n’avait pas couru depuis un mois. On est arrivées
dans l’arène sans repères chronométriques, si ce
n’est le stage préparatoire. On était déterminées mais ça n’a pas
suffi. » tells sont les premiers mots de Marie Gayot après l'élimination du relais français (5e de sa série en 3'26"18).Félicitations à ces quatre beaux champions et au plaisir de les revoir lors de prochaines échéances.
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